Les Pretres Noirs de Babel
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 Réflexions et Transcendance.

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Harzmeiscrah

Harzmeiscrah


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MessageSujet: Réflexions et Transcendance.   Réflexions et Transcendance. Icon_minitimeMar 16 Jan - 23:52

Ténèbres.

N’est pas mort ce qui a jamais dort
Et au long des siècles peut mourir même la mort

ll ne faut point croire que l'homme est le plus vieux ou le dernier des maîtres de la terre, ou que la masse commune de vie ou de substance soit seule à y marcher. Le Renégat a été, le Renégat est, et le Renégat sera. Non dans les espaces que nous connaissons, mais entre lui. Il est serein et primordial, sans dimension et invisible à nos yeux.

Sauf pour certain.
Une citée, un noir ziggourat. Un peuple qui hurle. Qui hurle sa rage, sa joie, sa haine. Sa souffrance aussi, mais je ne la ressent pas. Où alors, pas la même.

Des bras forts me tiennent. On me pousse, on me hisse toujours plus haut. Plus haut vers l’infinité? Peut être même cette fin divine ?
L’autel est chaud, visqueux. Une odeur...
On tient fermement mes jambes et mes bras, et on les tire légèrement vers le bas.

Qu’est ce que le corps ? Une enveloppe charnelle ? L’âme est incarné et incarcéré dans le corps. Ici, ce corps impur est le tombeau de l’âme. Mais alors ? Je peux me laisser prendre ?

La foule hurle plus fort. Elle attend son du. Le prête s’approche solennellement de moi, doucement. Je peux entendre le vent qui fait claquer les étendards.

Le vent ! Le souffle de Dieu. Celui qui aide, et celui qui saccage. Paradoxale, non ?

Le prête sourit en voyant mon visage. Il s’approche de moi, se penche et murmure sa prière.

Lui il parle, moi je fais don.

Il se relève : son dos craque légèrement, il est vieux. Je remarque que ses mains sont peintes en rouge. Un rouge poussiéreux.

Une plaine désertique. Au loin de grands monolithes terreux ont été battis par nos ancêtres, il y a deçà des centaines d’années. Le vent souffle, chuchote, comme s’il pouvait enfin faire de sombres confidences. Le sable est rouge clair. Un peu comme ce fruit a la chaire sucrée et acide, dont le jus pique légèrement les yeux. Mon père me dit qu’ici, des femmes et des enfants sont morts. Plus loin, le sable est rouge sanguin. Mon père continu son histoire en m’expliquant qu’ici, des guerriers sont morts en ayant le sentiment d’être spoliés. Ils ont expirés avec espoir.

Le prête dessine grâce a une poudre rouge un serpent a trois têtes sur mon torse.
A l'époque des derniers troubles, même les grands serpents reviendront, sortant en rampant où ils se reposent sous la terre
Je transpire légèrement.
Lui, pue l’alcool.
Peut être a-t-il de l’espoir ?

L’espoir est la plus horrible invention de l’homme. Il signifie qu’il y aura un sauveur. Mais nous tous savons que cela est faux. Paradoxalement, on peut en conclure que le désespoir serait l’attitude à observer. C’est faux. Le désespoir est la maladie du mal-être et des perdants. Mais alors ? Quelle attitude adopter ?

Tout d’un coup, le prête dégaine un coutelas courbé.
...
Un dernier regard sur la foule, et d’un geste fulgurant, il plonge la lame dans mon ventre, et fait une incision horizontale.

Douleur. Douleur d’un corps étranger violant mon corps. Violant mon tombeau ! Puis haine.

Il retire le couteau, et plonge sa main dans cette bouche béante.

Sa main, telle une araignée, remonte et perce mon poumon. Et soudain, il le tient.

Je hoquette. Ca fait mal. Il tire. Et la, je vois ce que je n’aurais jamais du voir.

Glorieux. Oui, pour lui son geste et glorieux, fait dans l’intention de sauver son peuple.

Le prête, tient dans sa main gauche mon cœur. Ce moteur rouge, qui pulse encore. Ce Corps, pièce maîtresse de l’automate. Fragile tel un nouveau né. En fait, le corps n’est pas seulement tombeau, c’est une prison.

J’ai tellement mal. Mon corps s’asphyxie, tandis que mon cœur se nécrose. et devient rouge foncé.

Juste avant de sombrer, je sent une lame tranchant mon coup. Ma tête décolle, et je vois le derrière de mon corps. Mon corps, qui se réduit maintenant a un appendice, ma tête heurte quelque chose de dur, de noir : une pierre du noir Ziggourat.


Je suis Mort...


Il fut, est et sera.

Des étoiles obscures, il vint là ou l'homme était né, invisible et repoussant. Il descendit sur la terre primitive.

En dessous des océans, il mourru une infinité de fois, jusqu'à ce que les mers se retirent...


Merci Hp lovecraft, Initiateur de chaque texte parlant de "l'autre" et du Sombre, depuis plus de soixantes années. Que pouvons nous faire de neuf, désormais?


Dernière édition par le Ven 19 Jan - 23:20, édité 2 fois
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Okko

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MessageSujet: Re: Réflexions et Transcendance.   Réflexions et Transcendance. Icon_minitimeMer 17 Jan - 0:02

merci HPL
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Harzmeiscrah

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MessageSujet: Re: Réflexions et Transcendance.   Réflexions et Transcendance. Icon_minitimeJeu 18 Jan - 9:20

Howard Philips Lovecraft, a été la lance qui a percuté et déchiré la couche nuageuse informe. La lance qui nous a permit d'acceder, de voir mais non de comprendre cette noire lumiére, que sont ses récits. Lovecraft a été le révélateur de ce qui s'écrit aujourd'hui.

un grand philosophe et écrivain dont j'ai oublié le nom, a dit un jour:Lovecraft, Initiateur de chaque texte , depuis plus de soixantes années. Que pouvons nous faire de neuf, désormais?

C'est pour cela que j'estime qu'il est necessaire, enfin pour moi, de mettre dans un récit quelques unes de ces citations, afin de lui rendre hommage. Et tant mieux si ces citations peuvent être changées afin de mieux correspondre au récit.
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Okko

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MessageSujet: Re: Réflexions et Transcendance.   Réflexions et Transcendance. Icon_minitimeJeu 18 Jan - 15:34

De toute façon HPL lui même pompait énormément sur les autre avant de réécrire avec son styme si particulier, il n'a jamais été fait mystère de ses inspirations Wink

Et je suis d'accord, un très grand auteur, je conseille les trois tomes dans la collection Bouquins aux éditions Laffont ou encore la collection parue chez Oriflam dans la collection Nocturne Smile
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Harzmeiscrah

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MessageSujet: Re: Réflexions et Transcendance.   Réflexions et Transcendance. Icon_minitimeVen 19 Jan - 10:06

Une immense plaine a perte de vue. De petites collines parsèment quelques fois l'horizon. La terre est faite d'une fange granuleuse, presque du sable. De couleur rouge épuré.

Ou suis je? Ne suis je pas mort?

Je dérive au dessus de ce sol inaccessible. Mon corps n'est plus charnel, je devine l'inexistence de mon corps solide... je vois de tout les côté, mais ne ressent, ni n'entend rien... Peut être est ce du au silence qui règne sur ce Royaume oublié? Un vent se lève, emportant avec lui de petites particules de terre.
Le ciel qui était clément et qui laissait apparaître une astre solaire plus Rouge que celui de mon monde originel, se laisse recouvrir par une couche nuageuse grise et noir.

Un linceul. Ce monde n'est qu'un gigantesque linceul...

Le vent, doucement m'emporte. je vois des milliers de collines, j'aperçois de grands Monolithes terreux, comme des gardiens oubliés. Le ciel se fait de plus en plus noir. Une lumière grise et épaisse marque le joug de l'obscurité. A perte de vue, la terre frémit, tremble.


Ce monde mort, peut être avant d'être née, est mon purgatoire personnel, et donc forcément plus morbide, puisque je suis seul. Jusqu'a se que l'éternité s'arrête. Horrible perspective...

Une forme noire et immense se précise devant moi. Son imposante stature m'effraies. Prisonnier du vent, je m'oblige a attendre, espérant une aide quelconque.

Mon tombeau?

La grosse roche noire, est en fait une sorte de temple. Mais je n'avais jamais rien vu de tel: ses formes sont au delà de toute pensée censée. Des angles aigus sont aussi lisses que des angles obtus. D'immondes créatures arquent leurs ailes sur la toiture, comme surveillants de manière négligente l'édifice. Leur face est grimaçantes et déplaisantes; un frisson psychique traverse mon esprit.

Une vison de cauchemar; cette édifice réduit a néant des millénaires d'architecture; aucune règle n'est respectée, aucune bienséance a le regarder. Cette construction ne fut ni pensée, ni érigée d'une main humaine.

Les pierres s'enchâssent maladroitement, comme répondant seule d'une règle anarchique. Elles sont d'une couleur noires, mais légèrement luisante, comme animée d'une vie propre ou souillées d'une magie profane. Cet édifice semble respirer et même... Vivre...

La peur s'insinue doucement dans mon esprit, comme un poison, remontant et glaçant peu a peu mes pensées. Le vent continu lentement a me porter vers ce monticule pierreux...

Une entré se dessine, monstrueusement cyclopéenne; l'amalgame de pierre est en fait gigantesque; chaque pierre doit faire le poids d'une centaine, voir d'un millier d'hommes fort. je constate horrifié que le temple est penchée dans le sol, comme si ce dernier était devenu malade, et ne pouvait résister a ce poison titanesque. Il semble trop lourd pour la terre qui le suporte. Le sol autour est mort, d’une couleur noire. Je devine la chaleur qui se dégage par les fumeroles qui surgissent autour.

Je pense que ces pierres ne viennent pas de ce monde, mais du Cosmos. Personne ne peut forer le sol assez longtemps, assez profondément. Personne d'humain n'a non plus la présence d'esprit, ni une folie assez forte pour souiller ainsi sa terre et profaner l'air autour, pour un "simple" édifice. La terreur s'empare de moi, et tout mes regards sont tourné vers ce monstre informe et purulent, ce grand cataclysme pierreux et cadavérique...

Je remarque avec peine l'existence de veines, de vaisseaux, parcourant les roches. Elles luisent et pulsent faiblement d'une couleur allant d'un vert pourri, à un bleue de nuit. Les créatures ailées sont aussi faite de pierre, mais semblent presque être vivantes... Elles bougent lentement, faiblement comme animées d'une vie morbide et glacée.

Non, je ne veux pas y aller. Cette bouche infernale sent trop la mort et l'étrangeté... J'entends, j'entends un bruit! Des sortes de succions exaspérants, des reniflements... Quelque chose... Vit dedans!

Plus je m'approche, plus la terreur s'empare de moi... Les roches sont creusés de minuscules canaux, qui semblent couper comme des rasoirs, mais cela ressemble aussi un alphabet fort ancien, ressemblant à de la science ésotérique. Je remarque aussi qu'un "morceau" gît par terre à côté de la structure. Beaucoup plus noire que cette dernière, il semble avoir été "arraché"... Sa couleur entêtante ne m'apporte aucun exutoire, tant la structure noire est imposante. Il m'effrait encore plus. Quelle créature est capable de fracasser une morceau de roche de plusieurs dizaines de tonnes?

Je passe sous la gigantesque arcade cyclopéenne. Les dalles immenses comme cinq fois un homme, laissent passer entre leurs jointures une fumée blanchâtre, poisseuse, comme une sorte de brouillard protecteur.
Je ne vois et en même temps je vois a travers. Il m'est aussi difficile de deviner le plafond et le bout du tunnel.


Les murs sont de couleurs grises, mais de formes et de physique complètement contre-nature. Comme si on avait chauffé a très haute température, et que sous l'effet de cette température, ces murs avaient fondu... Il en résulte une sorte d'amalgame de murs torturés, de pics disparates, de creux impressionnants, faisant presque penser a des tunnels, ainsi que des excroissances monstrueuses, tel des abcès infectés...

Le vent continu de me porter, et bientôt j'aperçois la fin de cet effroyable couloir.
Une immense salle se dresse devant moi: a terre; se trouve du sable blanc comme de la neige, et qui bouge comme de l'eau...
D'immenses murs disparates forment une sorte d'Arène, aussi grande qu'une mer.
Au centre se dresse un autel, gigantesque. Au fur et a mesure que je m'approche, je devine que d'étranges hiéroglyphes sont gravé a sa base suitant un liquide vert de gris. Des têtes monstrueuses, torturés, semblent prendre vie dans cette pierre malléable et plastique... Peu a peu, alors que mon regard monte, je constate avec nausée, qu'une sorte de boule de verre ou de cristal, se tient enchâssée dans des sortes de pinces, faite a la fois de cette pierre et d'un metal qui semble froid et d'une rugosité sans égale...


La surface de la boulle tressaute, comme si un coeur invisible et chaotique battait. Les crochets se resserrent, formant des excroissances grises qui voltigent légèrementjusqu'à terre. Mais le globe ne semble pas perdre de substance, et une sorte de tentacule boutonneuse, comme un cordon ombilicale se dévoile à moi. Il se trouve à la base de la boule, et disparait dans les profondeurs de l'autel.

Une terreur sourde continu a ravager mon esprit, mais je n'ai d'autre choix que d'être le témoin de mon avancée vers cette chose abominable, défiant toute les lois de la physique...
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